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Des amours de poèmes

Des amours de poèmes
  • Les élèves de 1ère SMR du lycée agricole du Morvan, à Château-Chinon (58), vous proposent leur sélection de poèmes lyriques. Pour tous les amoureux de la vie et de l'amour ; pour tous ceux qui aiment vibrer, frissonner et être émus ; c'est ici!
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30 mars 2012

Le pont Mirabeau

"Le pont Mirabeau"

     Guillaume Apollinaire

Pont_Mirabeau

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours

Faut-il qu'il m'en souvienne

La joie venait toujours après la peine

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

 

Les mains dans les mains restons face à face

Tandis que sous

Le pont de nos bras passe

Des éternels regards l'onde si lasse

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

 

L'amour s'en va comme cette eau courante

L'amour s'en va

Comme la vie est lente

Et comme l'Espérance est violente

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

 

Passent les jours et passent les semaines

Ni temps passé

Ni les amours reviennent

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

 

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

 

Commentaires :

Ce poème est composé de 4 quatrains, chacun séparé par un distique. A travers ce poème, Guillaume Apollinaire veut fuir le temps qui passe et retrouvé son amour perdu. En perdant celle qu'il aime, le poète a l'impression de tout perdre et de vivre sa vie au ralenti comme pour accentuer sa douleur.

Le temps qui passe est ici symbolisé par le flot incessant du fleuve.

Ce poème a été mis en musique et interprété par Léo Ferré puis Marc Lavoine :


Marc Lavoine - Le Pont Mirabeau

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30 mars 2012

Mon rêve familier

 

"Mon rêve familier"

             Paul Verlaine

Verlaine par Courbet 

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime

Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

 

Car elle me comprend, et mon coeur, transparent

Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème

Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blème,

Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

 

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.

Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore

Comme ceux des aimés que la vie exila.

 

Son regard est pareil au regard des statues,

Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a

L'inflexion des voix chères qui se sont tues.


Paul Verlaine, Poèmes saturniens, 1866

 

 

Commentaires :

 

Le poème est un sonnet divisé en 2 quatrains et 2 tercets. Les rimes sont embrassées, suivies puis croisées dans le dernier tercet. Les rimes sont riches et l'alternance entre rimes masculines et féminines est respectée. Ce poème s'intègre donc dans la forme classique du sonnet telle que Ronsard l'a définie au 16e siècle.

Paul Verlaine déçu par les amours terrestres se fait une idée de ce qu'il attend de l'amour et d'une femme. Verlaine n'a pas trouvé la femme qu'il cherche, il l'imagine alors, immatérielle et idéalisée. C'est le fantasme de la femme parfaite.

 

30 mars 2012

Les amoureux des bancs publics

banc public"Les amoureux des bancs publics"

Georges Brassens

 

Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants

 

 


Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Ell' cousant, lui fumant
Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé

Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

Quand la saint' famill' machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux
N'empêch' que tout' la famille
Le pèr', la mèr', la fille
Le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux

Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour

Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

 

Le vent, 1953

 

Brassens

 

Biographie :

Georges Brassens, né à Sète dans l'Hérault le 22 octobre 1921 et mort à Saint-Gély-du-Fesc (également dans l'Hérault) le 29 octobre 1981, est un poète et auteur-compositeur-interprète français.

Il mit en musique et interpréta, en s’accompagnant à la guitare, plus d'une centaine de ses poèmes et ceux d’autres poètes dont Paul Fort. Il enregistra de 1952 à 1976, quatorze albums. Il reçut le Grand prix de poésie de l'Académie française en 1967.



Commentaires :

Les vers du chanteur sont très variés en fonction de la façon dont il chante. Il ne s'agit pas d'un poème à proprement parlé mais d'une composition poètique créée par Georges Brassens dans le but d'être chantée.

Avec cette image des amoureux, Brassens chante l'avenir de ces couples en 3 temps : la passion du début, l'image renvoyée aux passants et enfin, le temps passant, la passion cède le pas au quotidien. On sent un regard attendri de l'auteur sur ces couples.

La musique est rythmée, les paroles moqueuses teintées de nostalgie et de tendresse.

 

Cher lecteur, écoute cette chanson et essaie de la chanter... Difficile, non ?!

 

30 mars 2012

Je l'aime à mourir

"Je l'aime à mourir"

Francis Cabrel

Moi je n'étais rien,
Mais voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits,
Je l'aime à mourir.

Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira,
Elle n'aura qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire,
Pour tout reconstruire.

Je l'aime à mourir.

Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier,
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier,
Des éclats de rires.

CabrelElle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel,
Et nous les traversons
A chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir,
Ne veut pas dormir.

Je l'aime à mourir.


Elle a dû faire toutes les guerres,
Pour être si forte aujourd'hui,
Elle a dû faire toutes les guerres,
De la vie, et l'amour aussi.

Elle vit de son mieux
Son rêve d'opaline,
Elle danse au milieu
des forêts qu'elle dessine,

Je l'aime à mourir.

Elle porte des rubans
qu'elle laisse s'envoler,
Elle me chante souvent
que j'ai tort d'essayer
De les retenir,
De les retenir,

Je l'aime à mourir.

Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits,
Je dois clouer des notes
A ses sabots de bois,

Je l'aime à mourir.

Je dois juste m'asseoir,
Je ne dois pas parler,
Je ne dois rien vouloir,
Je dois juste essayer
De lui appartenir,
De lui appartenir,

Je l'aime à mourir.

Les chemins de traverse, 1979


Biographie :

Francis Cabrel, né le 23 novembre 1953 à Agen, est un auteur-compositeur-interprète français. Il a déjà composé 11 albums studio. Quand il chante, il s'accompagne à la guitare.

Commentaires :

Dans cette chanson l'auteur exprime son amour absolu pour sa bien-aimée. Sa passion, son amour sont tels que l'interprète est prêt à braver la mort pour celle qu'il aime.

Récemment, cette chanson a été reprise avec succès par Shakira qui l'a fait connaître dans le monde entier.


Shakira - Je l'aime à mourir (clip)


30 mars 2012

Les feuilles mortes

"Les feuilles mortes"

(extrait)

Jacques Prévert

Oh ! Je voudrais tant que tu te souviennes

Des jours heureux où nous étions amis

En ce temps là la vie était plus belle,

Et le soleil plus brulant qu'aujourd'hui

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle...

Tu vois, je n'ai pas oublié.

La chanson que tu me chantais.

 

C'est une chanson qui nous ressemble

Toi, qui m'aimais et je t'aimais

Mais la vie sépare ceux qui s'aiment

Tout doucement, sans faire de bruit

Et la mer efface sur le sable

Les pas des amants désunis.

[...]


Jacques PREVERT / Kosma (compositeur), 1946

 
Montand Yves - Les feuilles mortes

 Biographie :

Jacques Prévert est un poète et scénariste français, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (Manche). Après le succès de son premier recueil de poèmes, Paroles, il devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots. Ses poèmes sont célèbres dans le monde francophone et massivement appris dans les écoles françaises. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma.

Commentaires :

Ce poème écrit pour être chanté évoque la perte de l'être aimé. Les feuilles mortes évoquent l'automne, saison qui symbolise ici la mélancolie et la tristesse de l'auteur qui se rappelle les jours heureux auprès de son amour.

 

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29 mars 2012

Clair de lune

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Clair de lune


Votre âme est un paysage choisi

Que vont charmant masques et bergamasques

Jouant du luth et dansant et quasi

Tristes sous leurs déguisements fantasques.

 

Tout en chantant sur le mode mineur

L'amour vainqueur et la vie opportune

    Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur

    Et leur chanson se mêle au clair de lune,

 

Au calme clair de lune triste et beau,

Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres

Et sangloter d'extase les jets d'eau,

Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.

 

Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869

 

Verlaine

Biographie :

Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896.

Admirateur de Baudelaire, il s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866 à 22 ans. Frappé par le mariage puis la mort de sa cousine dont il était amoureux, il bascule dans l'alcool et la violence : il en sort provisoirement par son union avec Mathilde, mais le comportement de Verlaine entraînera vite la séparation du couple.

En septembre 1871, il rencontre Arthur Rimbaud. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique débouche sur la scène violente où, à Bruxelles, Verlaine blesse superficiellement au poignet celui qu'il appelle « l'époux infernal ». A Paris, en 1882, commence pour Verlaine une déchéance sociale et morale qui le réduit à l'état de semi-clochard alcoolique. Usé, Verlaine meurt à moins de 52 ans d'une congestion pulmonaire.

Figure de poète maudit, Verlaine est alors reconnu comme un maître par les jeunes poètes du temps. Son influence sera importante et la postérité saluera son art poétique.

Commentaires :

Ce poème est composé de 3 quatrains en décasyllabes.

Il annonce bien autre chose qu'un moment paisible de la nuit et désigne plutôt un élément poétique, une façon propre à Verlaine d'éclairer les sentiments que l'on a parfois du mal à discerner.

 

28 mars 2012

Sur la mort de Marie

   Sur la mort de Marie

Comme on voit sur la branche au mois de Mai la rose
En sa belle jeunesse, en sa première fleur
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose :

La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur :
Mais battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur,
Languissante elle meurt feuille à feuille déclose :

Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes.

Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif, et mort, ton corps ne soit que roses.

 

                                                                 Le second livre des Amours

                                                                                            "Les amours de Marie", II, 1578

  

              Biographie

Pierre de Ronsard est né en septembre 1524 dans le château de la Possenière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendôme et meurt le 27 décembre 1585 au Prieuré de St-Cosme en Touraine. Il fut un grand poète du XVIème siècle ; membre du groupe de la Pléiade, il reste aujourd'hui une figure incontournable de la poésie française.

              

              Commentaires

 En 1578, il publia Sur la mort de Marie appartenant au recueil Les amours de Marie, qui est dédié à une jeune paysanne (Marie Dupin) dont il est tombé amoureux et qui décèdera un peu plus tard.

Ronsard a écrit un sonnet (deux quatrains et deux tercets dont un quatrain caché), en alexandrins. Dans le premier et le deuxième quatrain les rimes sont embrassées. Dans les deux tercets, les rimes sont suivies. L'alternance  entre les rimes féminines et masculines est respectée. Les rimes sont majoritairement riches et suffisantes.

L'auteur exprime à travers ce poème l'amour qu'il a pour elle tout en lui disant au revoir avec une profonde tristesse. Ici, comme dans de nombreux poèmes de Ronsard, les fleurs ( les roses en particulier ) symbolisent la vie et la femme aimée.

28 mars 2012

Baise m'encor

"Baise m'encor"


Louise Labé


Baise m'encor, rebaise-moi et baise;

Donne m'en un de tes plus savoureux,

Donne m'en un de tes plus amoureux:

Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise.

Las ! te plains-tu ? Çà, que ce mal j'apaise,

En t'en donnant dix autres doucereux.

Ainsi, mêlant nos baisers tant heureux,

Jouissons-nous l'un de l'autre à notre aise.

Lors double vie à chacun en suivra.

Chacun en soi et son ami vivra.

Permets m'Amour penser quelque folie:

Toujours suis mal, vivant discrètement,

Et ne me puis donner contentement

Si hors de moi ne fais quelque saillie.

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Commentaires :

Je vous soumets un poème de Louise Labé qui s'appelle "Baise m'encor" .Ce poème est en décasyllabe, composé de rimes embrassées. Louise Labé a écrit ce poème grâce à l'imagination que lui ont donné les critiques sur ses écrits.

 

Biographie :

Louise Labé née Louise Charly en 1524 , décédée le 25avril1566 , est une poétesse française. Surnommée «La Belle Cordière», elle fait partie des poètes en activité à Lyon pendant la Renaissance.


28 mars 2012

L'ange déchu

 

"L'ange déchu"


Je jette une orange
Vers l'astre mort
Quand s'éveille l'ange
Dans mon pauvre corps
J'arrache les pierres
Aux murs épais
Du tombeau de terre
Où tu m'as jeté

Je monte à grand peine
Par les chemins
Que prennent les reines
Les assassins
Dans cet univers de cendres
Où aimer n'existe pas
Parfois je prie mon ange
Eh ne m'oublie pas

Chaque jour les nostalgies
Nous rongent
Sans amour nous dérivons
Privés de tout retour

Je crains tant le souffle
Du temps sur moi
J'ai connu sa bouche
Dans l'au-delà
Fais de mon âme une branche
De mon corps un talus
Mais Dieu apaise l'ange
L'ange déchu.



Commentaire :


Jean Louis Murat a choisi des rimes croisées. Les vers sont de longueurs différentes ; il ne se préoccupe pas de la technique poétique. C’est moderne ; cela lui permet de montrer sa liberté d’écriture afin d’exprimer le plus possible ses sentiments douloureux.



Il met une ambiance nostalgique sur les amours perdus ; exemple : ses parents divorcés, son mariage et sa paternité alors qu’il était jeune. Il est plutôt introverti et mesuré dans son interprétation.



Le champ lexical de la mort est très présent (mort, murs, tombeau, assassins,...).

Le champ lexical de la religion est présent également. (Dieu, ange, cendres)



L’amour provoque de la nostalgie car il faut sans cesse courir pour l’attraper. La quête du bonheur est toujours à recommencer. L’ange avait une belle place auprès de Dieu mais c’est déjà du passé. L’enfant avait aussi une belle place auprès de ses parents mais ils sont divorcés maintenant.


Murat- l'ange déchu 

Cher Lecteur,

J’aime le son lourd de sa voix. La musique sobre mais rythmée est au service du texte. C’est intimiste.

15 mars 2012

Quand on n'a que l'amour (extrait)

 "Quand on n'a que l'amour" 
(extrait)

Jacques Brel

 

Quand on n'a que l'amour

A s'offrir en partage

Au jour du grand voyage

Qu'est notre grand amour

 

Quand on n'a que l'amour

Mon amour toi et moi

Pour qu'éclatent de joie

Chaque heure et chaque jour

 

Quand on n'a que l'amour

Pour vivre nos promesses

Sans nulle autre richesse

Que d'y croire toujours

[...]

1956

Quand on n'a que l'amour, 1957



Jacques Brel - Quand on n'a que l'amour


Biographie :

Jacques Brel, naît le 8 avril 1929 à Schaerbeek (Belgique) et meurt le 9 octobre 1978 à Bobigny (France).  Il est auteur-compositeur-interprète, acteur et réalisateur. Mondialement connu, il reste encore aujourd'hui l'un des plus grands chanteurs francophones.

 

Commentaires :

Quand on n'a que l'amour est une chanson de Jacques Brel écrite en 1956. Sortie en 1957, l'album Quand on a que l'amour est le premier véritable succès de Brel. Les strophes sont des quatrains écrits en hexamètres, et les rimes sont embrassées. L'auteur y exprime sa vision d'un amour plus fort que tout.


A.R


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